Thursday 23 January 2020

AFRICA: BREAKING LIMITATIONS, CHANGING THE STORY. - AFRIQUE: BRISER LES LIMITES, CHANGER L'HISTOIRE.


At times, Africa is just on mind and I like to share my perspective on things with a view of making whatever contributions I can to help us change the way we look at issues and possibly help some of us join the bandwagon to create change. I do not feel right when I have to talk about Africa in a way that looks like all one does is to find faults. Be that as it may, it should be clear that patriotism is not folly. No matter how bitter the truth is, it is the only way that can lead to any worthwhile change. The fact that Africa relishes in consumption has been a topic of many discussions and I do not want to over flog this issue. Recently, I noticed something that just made this point so fresh in my memory. It is bad enough that all we want to do is consume what others have produced irrespective of where we find ourselves on the planet. Go to any international airport and the amount of luggage will tell you who is an African, we just like to consume to prove that we have arrived. What is most disturbing to me is the fact that we not only consume products and services, we also consume ideas. We are either too afraid or too lazy to think, so we have to wait for others to think and then we imitate what they are thinking. It is that bad… When I say we are afraid to think, I believe most of us have come to accept the notion that Africans are incapable of having any productive thoughts, so we would rather keep whatever we have to ourselves. The fear of initiating makes us to wait for someone more "civilised" to do it first then we follow. We are in an environment where innovative ideas are shouted down by parents, society, economy and government. Those who venture out are humiliated and frustrated, but what we forget is that life is like that to some degree, everywhere. I believe that all we need to do is to create a more accommodating atmosphere like others have done through the ages, by braving it through huge, unavoidable barriers to innovate and create. Stop allowing the environment to shout you down, keep trying until your environment responds and makes room for you. Those who blaze the trail, set the rules. What we need in Africa is the bold spirit of trailblazing without fear of what others think of us. We have allowed fear of the unknown and the shame of being mocked to stop us from taking bold initiatives and breaking boundaries. Only the bold conquer territories, make up your mind to step into the arena of success and win. Those who are watching to discredit your performance will eventually become fans when you refuse to throw in the towel and go on to win the game. Do have a great day!

Parfois, l'Afrique me vient à l'esprit et j'aime partager mon point de vue sur les choses en vue d'apporter toutes les contributions que je peux pour nous aider à changer notre façon de voir les problèmes et peut-être aider certains d'entre nous à rejoindre le mouvement pour créer le changement. Je ne me sens pas bien quand je dois parler de l'Afrique d'une manière qui peut donner l'impression que tout ce que l'on fait, c'est de trouver des défauts. Quoi qu'il en soit, il devrait être clair que le patriotisme n'est pas une folie. Quelle que soit l'amertume de la vérité, c'est le seul moyen qui puisse conduire à un changement valable. Le fait que l'Afrique apprécie la consommation a fait l'objet de nombreuses discussions et je ne veux pas exagérer cette question. Récemment, j'ai remarqué quelque chose qui vient de rendre ce point si frais dans ma mémoire. C'est déjà assez grave que tout ce que nous voulons faire, c'est consommer ce que les autres ont produit, peu importe où nous nous trouvons sur la planète. Allez dans n'importe quel aéroport international et la quantité de bagages vous dira qui est un Africain, nous aimons juste consommer pour prouver que nous sommes arrivés. Ce qui me dérange le plus, c'est que nous consommons non seulement des produits et des services, mais aussi des idées. Nous avons soit trop peur, soit trop paresseux pour penser, nous devons donc attendre que les autres pensent et ensuite nous imitons ce qu'ils pensent. C'est si mauvais… Quand je dis que nous avons peur de penser, je pense que la plupart d'entre nous en sommes venus à accepter l'idée que les Africains sont incapables d'avoir des pensées productives, nous préférons donc garder tout ce que nous avons dans nos esprits. La peur de l'initiation nous fait attendre que quelqu'un de plus «civilisé» le fasse d'abord puis nous le suivons. Nous sommes dans un environnement où les idées innovantes sont repoussées par les parents, la société, l'économie et le gouvernement. Ceux qui s'aventurent sont humiliés et frustrés, mais ce que nous oublions, c'est que la vie est comme ça dans une certaine mesure, partout. Je crois que tout ce que nous devons faire est de créer une atmosphère plus accommodante comme d'autres l'ont fait pendant très longtemps en affrontant la vie à travers d'énormes barrières inévitables pour innover et créer. Arrêtez de laisser l'environnement vous repousser, continuez d'essayer jusqu'à ce que votre environnement réponde et vous fasse de la place. Ceux qui ouvrent la voie fixent les règles. Ce dont nous avons besoin en Afrique, c'est l'esprit audacieux de pionnier sans craindre ce que les autres pensent de nous. Nous avons laissé la peur de l'inconnu et la honte d'être ridiculisé nous empêcher de prendre des initiatives audacieuses et de briser les frontières. Seuls les audacieux conquièrent des territoires, décidez-vous d'entrer dans l'arène du succès et de gagner. Ceux qui regardent pour discréditer vos performances deviendront éventuellement des fans lorsque vous refuserez de jeter l'éponge et vous gagnez le match. Passez une bonne journée!


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