Wednesday 13 September 2017

THE REAL PROBLEM - LE VRAI PROBLEME

It is funny how something that you think you are really not interested in can become something that keeps you awake at night. I have never really looked at the girl-child issue as “my thing” until something that has been nudging me actually stole my sleep last night. It has finally dawned on me that without paying adequate attention to the development of the girl-child, Africa will not win the war against underdevelopment. In recent times, Africa’s mounting demography and its attendant challenges have been in the spotlight. In ancient Africa, having a large number of children was not a problem; they were the workforce and military might of their communities. Responsibilities were understood and parents as well as elders undertook the job of raising their children with all the diligence that was required. A growing population was never an issue at that time, everyone understood their roles. What has changed is that society has evolved from having a communal workforce and most parents have abdicated their responsibilities. As if that was not enough damage, babies are now giving birth to babies that are raised solely by these babies. How bad can this get? An alarming percentage of teenage girls, especially in the rural areas, are single mothers with no care even from their immediate families. We now have growing number of grandmothers in their thirties. This vicious cycle has to be addressed if Africa has any intention of making a headway. Illiterate, underage and confused mothers and children, spell disaster for this continent. The real problem is not the number of births, it is those having these babies and the circumstances in which they are raising them that are monsters threatening the very existence of this continent. Until women stop seeing themselves only as sex objects and “baby mamas”, we are in big trouble. Even if you empower people economically and academically who have no value for themselves, you only help them have acquire better capacity to be foolish- whatever that means...

Photo Source : Google+/National Geographic

C'est drôle que quelque chose que vous pensez que ne vous intéressez pas vraiment peut devenir quelque chose qui vous vole le sommeil la nuit. Je n'ai jamais vraiment regardé le problème des filles comme «mon truc» jusqu'à ce que quelque chose qui me donnait des petits coups de coude m'a vole le sommeil la nuit dernière. Il s'est finalement avéré que sans accorder une attention adéquate au développement de la fille, l'Afrique ne gagnera pas la guerre contre le sous-développement. Au cours des derniers temps, les discussions sur la démographie croissante de l'Afrique et ses défis sont mises à la lumière. Dans l'Afrique ancienne, avoir un grand nombre d'enfants n'était pas un problème; ils étaient la main-d'œuvre et la force militaire de leurs communautés. Les responsabilités ont été comprises et les parents ainsi que les aînés ont entrepris d'élever leurs enfants avec toute la diligence requise. Une population croissante n'a jamais été un problème à ce moment-là, chacun a compris leurs rôles. Ce qui a changé, c'est que la société a évolué et il ne s'agit plus de main-d'œuvre communale et la plupart des parents ont abdiqué leurs responsabilités. Comme si cela ne constituait pas assez de dommage, les bébés donnent naissance à des bébés qui sont élevés uniquement par ces bébés. A quel point cela peut-il arriver? Un pourcentage alarmant d'adolescentes, en particulier dans les zones rurales, sont des mères célibataires sans soin même de leurs familles immédiates. Nous avons maintenant un nombre croissant de grand-mères dans la trentaine. Ce cercle vicieux doit être abordé si l'Afrique avait l'intention de progresser. Les mères et les enfants analphabètes, mineurs et confus, font la propagande de catastrophe pour ce continent. Le vrai problème n'est pas le nombre de naissances, ce sont ceux qui ont ces bébés et les circonstances dans lesquelles ils les élèvent, qui sont des monstres qui menacent l'existence même de ce continent. Jusqu'à ce que les femmes ne se retrouvent que comme des objets sexuels et des "baby mamas", nous avons de gros problèmes. Même si vous habilitez les gens de façon économique et académique qui n'ont aucune valeur pour eux-mêmes, vous ne les aidez qu'à acquérir une meilleure capacité à être stupide - quoi qu'il en soit...

6 comments:

  1. A therapeutic approach to a social sunami if not eradicated sooner rather than later or ever.

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  2. A therapeutic approach to a social sunami that require mending before it causes more damages to our survival.

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  3. "Les responsabilités ont été comprises et les parents ainsi que les aînés ont entrepris d'élever leurs enfants avec toute la diligence requise. Une population croissante n'a jamais été un problème à ce moment-là, chacun a compris leurs rôles. Ce qui a changé, c'est que la société a évolué et il ne s'agit plus de main-d'œuvre communale et la plupart des parents ont abdiqué leurs responsabilités. "
    "Le vrai problème n'est pas le nombre de naissances, ce sont ceux qui ont ces bébés et les circonstances dans lesquelles ils les élèvent, qui sont des monstres qui menacent l'existence même de ce continent."

    Je pense que le problème résulte du nombre de naissances ET de l'abdication par les parents de leurs responsabilités. Chez moi (un certain pays d'Afrique francophone), les gens continuent à voir dans la procréation, une réussite sociale. Même le fainéant du coin qui a passé toute sa vie à ne rien foutre, va tirer une immense fierté du fait qu'il a répandu sa semence à gauche, à droite et a engendré des enfants par-ci, par-là pour qui il n'a rien fait. Son excuse? Je n'avais pas les moyens de m'en occuper. Eh bien, si tu ne peux pas nourrir, habiller, élever ET donner de l'amour à un enfant, tu ne contribues pas égoïstement à sa venue sur cette terre. Le raisonnement s'applique aussi aux femmes. On entend des personnes de famille très pauvres dont les enfants traînent dehors 365j/365 dès qu'ils sont en mesure de marcher, dire: "C'est Dieu qui a donné". Oui et quand je me coupe le doigt avec un couteau, le sang en sort automatiquement, ce n'est pas Dieu qui a causé l'effusion de sang. Je ne dirai pas que l'Afrique devrait adopter des solutions législatives radicales comme la Chine avec sa politique rigide de limitation des naissances, mais il est temps que les gens se responsabilisent. La plupart des jeunes africains frustrés et désespérés qui vont mourir en Méditerranée, n'ont pas demandé à naître. Souvent, on blâme les États pour le manque de création d'emplois mais à bien y regarder, les problèmes de ces jeunes commencent dès l'enfance. Ils naissent dans des environnements où les parents ne semblent avoir aucune conscience de ce qui est exigé pour désormais élever des enfants dans des sociétés qui ne sont plus aussi collectivistes que par le passé et à l'inflation galopante.

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  4. "Jusqu'à ce que les femmes ne se retrouvent que comme des objets sexuels et des "baby mamas", nous avons de gros problèmes. "
    Pour ce qui est des femmes ou plutôt de ces idées nocives quant à leur identité qui leur sont inculquées dès l'enfance, c'est carrément la dynamique des relations hommes-femmes qui est à revoir. En effet, jusqu'au aujourd'hui, beaucoup de filettes africaines grandissent avec l'idée que leur identité est dérivée du regard que portera un homme sur elle. Si un homme la choisit parmi toutes les autres et en fait son épouse, elle sera enfin quelqu'un socialement. Non, en fait, elle sera la moitié de quelqu'un ("pun intended"). En effet, si elle a le malheur d'être mariée et stérile ou de ne faire que des "filles", il y aura toujours un stigmate social associé à sa valeur et son utilité de femmes. Au Sénégal, alors que des femmes comme Mariama Bâ avaient lutté au lendemain des indépendances contre la polygamie, vous avez aujourd'hui, des intellectuelles sénégalaises qui ont étudié en Occident, qui optent pour ce régime matrimonial car le célibat est un quasi suicide social. Certaines vont même jusqu'à désormais porter le foulard islamique pour être plus attrayante, l'image de la piété aidant leurs recherches. Je digresse... J'ai même entendu des mères de mon pays (qui n'est pas le Sénégal) dire à leurs filles, cadres, indépendantes financièrement, "célibattantes": "Fais un enfant, même si c'est avec un homme marié, ce n'est pas grave, fais juste un enfant!" Si ce genre de discours se tient dans chez les "bourgeois" de nos métropoles africaines, imaginez alors ce qui se passe dans la tête des plus pauvres! Un homme africain, riche ou pauvre, intellectuel ou analphabète, trouvera plus simple de faire un enfant à sa dulcinée plutôt que de l'épouser car c'est pour lui, le signe d'un engagement majeur. Beaucoup iront se cacher derrière nos soi-disant coutumes. Hmm, est-ce qu'avant que nous devenions tous "modernes" ou "civilisés", quelqu'un dans nos villages, pouvaient se permettre d'engrosser la fille du voisin SANS l'avoir épousée AUPARAVANT?

    Les jeunes filles mères célibataires ne sont que la pointe de l'iceberg. Elles ne font que reproduire et exalter les schémas de pensée des sociétés africaines contemporaines, toutes couches sociales confondues. D'ailleurs, tombent-elles enceintes seules?

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  5. The impact of girls' schooling on the social and economic conditions of women is more to demonstrate. Girls' schooling up to the end of secondary education has an impact on their fertility rate as these girls will marry later and use contraceptives more widely for birth spacing and childbearing. By reaching the bac, these girls will be able to claim a decent and well-paid job. They can improve their living conditions, and be levers of productivity, value creation and growth. More educated, better informed, these women will be able to make more adequate decisions in terms of nutrition, hygiene and more generally health. This has a direct impact on the reduction of infant mortality.
    Incentives initiated by local associations, local authorities, but also the State via its competent agencies are to be fertilized.

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  6. L’impact de la scolarisation des filles sur les conditions tant sociales qu’économiques des femmes n’est plus à démontrer. La scolarisation des filles jusqu’à la fin du cycle secondaire, a une incidence sur leur taux de fécondité car ces filles se marieront plus tard et auront plus recours à des méthodes contraceptives pour l’espacement des naissances et leur baisse. En atteignant le bac, ces filles pourront prétendre à un emploi décent et bien rémunéré. Elles pourront améliorer leurs conditions de vie, et être des leviers de productivité, de création de valeur et de croissance. Plus instruites, mieux informées, ces femmes seront à même de prendre des décisions plus adéquates en termes de nutrition, hygiène et plus globalement santé. Cela a une incidence directe sur la baisse de la mortalité infantile.
    Des mesures incitatives initiées par des associations de proximité, des collectivités locales, mais aussi l’Etat via ses agences compétentes sont à fertiliser.

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