Wednesday 4 January 2017

CROSS ROAD FOR AFRICA 2 - CHEMIN DE CROIX POUR L'AFRICA 2

INNOVATION, FINANCEMENT &  COMPÉTITIVITÉ : VÉRITABLE CHEMIN DE CROIX POUR LE CONTINENT AFRICAIN
La question de l’innovation en Afrique ne peut être abordée sans poser le problème de son financement. La structuration de l’offre de financement en Afrique n’est simplement pas adaptée au développement de l’innovation. Les aspects de rentabilité  et de maîtrise des risques restent prépondérants dans l’appréciation des requêtes de financement des projets. Ce qui amène les institutions financières à souvent privilégier des financements à court terme au détriment des ceux à moyen et long terme. Si du point de vue bancaire, cela a un sens, il n’en est rien pour les innovations.
Les business angels ou les entreprises spécialisées dans le seed-capital et le développement de start-ups font cruellement défaut au continent Africain. Or, l’offre de capital-risque est fonction notamment de la liquidité du marché, de sa résilience, de sa profondeur. Ceci en vue de permettre une sortie par la grande porte aux institutions de capital d’investissement. Le continent a besoin de plus de structures lui permettant de soutenir les agents innovants. Google ou Facebook ne sont pas venues au monde comme grande entreprise. Pour faire simple, il faut une sorte de capital-risque, en tenant compte des spécificités du continent.
Lansana Gagny SAKHO
experts@experts-visions.com
‘Nous nous engageons sur des résultats opérationnels’

INNOVATION, FINANCING & COMPETITIVENESS: TRUE CROSS ROAD FOR THE AFRICAN CONTINENT
 The question of innovation in Africa cannot be addressed without raising the question of its financing. The structuring of the supply of finance in Africa is simply not adapted to the development of innovation. The aspects of profitability and risk control remain predominant in assessing requests for project financing. This often leads financial institutions to favor short-term financing at the expense of medium- and long-term financing. If from the banking point of view it makes sense, it is not for innovations.
Business angels or companies specializing in seed capital and the development of start-ups are sorely lacking in the African continent. However, the supply of risk capital depends in particular on the liquidity of the market, its resilience and its depth. This in order to allow exit through the big door to the institutions of investment capital. The continent needs more structures to support innovative agents. Google or Facebook did not come into the world as a big company. To put it simply, you need a kind of venture capital, taking into account the specificities of the continent.
Lansana Gagny SAKHO
experts@experts-visions.com
‘Nous nous engageons sur des résultats opérationnels’

1 comment:

  1. Je dis souvent que l'Afrique est une terre fertile à l'innovation, un laboratoire, bourré de foyers d'innovation insoupçonnés, mais dont l'écosystème d'en favorise pas l'éclosion des start up.
    Faire des Poc, oui c'est un bon début, mais seule leur industrialisation et déploiement sera créatrice de valeur en Afrique. Il faut incontestablement dynamiser l'écosystème des start up et mobiliser tous les moyens structurants : financiers, juridiques, marketing, commercialisation et tout ce qui va favoriser leur maturation in fine leur scale up.

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