Monday 8 April 2019

AFRICA: FROM WORDS TO ACTION - L'AFRIQUE: DES PAROLES AUX ACTES

Si nous voulons avancer et voir l'Afrique de nos rêves (bien que pour beaucoup ce rêve soit mort depuis longtemps), nous devons poursuivre ces conversations. Nous ne pouvons pas nous permettre de relâcher nos efforts, nous devons continuer jusqu'à ce que beaucoup comprennent que peu importe la gravité des conditions, c'est à nous de régler ces problèmes. Nous devons prendre possesion de ce continent, pas seulement par nos paroles. Il est important que nous nous considérions comme la seule solution pour pouvoir tout mettre en œuvre. Vous n'avez pas besoin d'être un politicien ou un fonctionnaire, vous devez simplement être un Africain passionné et de bonne volonté pour le développement de ce continent. Tant que nous aurons des alternatives, nous ne verrons pas la nécessité des sacrifices que nous devons faire pour sortir l'Afrique du marasme. Tant que vous ne vous considérerez pas comme une partie de la solution, vous jugerez toujours l’Afrique de l’extérieur, indifférente et sans aucun intérêt.

 J'ai un message que j'ai vu sur Facebook et qui a quelque chose qui peut nous aider à mieux comprendre la situation. Ce n'est pas nouveau mais nous ne pouvons pas en parler trop.

Voici un extrait de l'avant-propos de mon livre  (Cheickna Bounajim Cissé) "FCFA - Face Cachée de la Finance Africaine" : "L’Afrique a trop attendu. Elle a aussi trop entendu. À vouloir tendre la sébile, sans discontinuité et pour tout ou rien, vous finirez par voir des comportements désobligeants et entendre des propos blessants. Maintenant, ça suffit. L’heure de la responsabilité a sonné pour les Africains. Et cette responsabilité implique de chacun de nous deux actes préconisés par l’Abbé Pierre : « vouloir savoir et oser dire ». 
Point de bouc émissaire ! Après six décennies d’indépendance, les Africains ne peuvent pas continuer à se défausser sur une main étrangère à chaque tracas. Il faut donc arrêter le discours victimaire, assumer ses responsabilités et avoir le regard lucide sur sa propre situation. 
Point de fatalité ! Nous ne pouvons pas être en détention et revendiquer les privilèges de la liberté. N’est-il pas normal qu’un détenu puisse se sentir mal à l’aise ? Le célèbre romancier allemand Goethe disait : « Personne n’est plus en esclavage que celui qui croit à tort qu’il est libre. » 
L’ennemi des Africains n’est pas la France, ni l’Europe, ni un autre pays, encore moins des êtres mystérieux qui peupleraient un autre monde. Leur ennemi n’est pas abstrait, il a un nom : l’Africain. L’Africain qui chasse et pourchasse l’Africain en Afrique. L’Africain qui refuse de commercer avec l’Africain en Afrique. L’ennemi c’est aussi l’addiction des pays africains à l’aide étrangère… Eh oui, ce sont les Africains qui ont tourné le dos au développement de leur continent. Et ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. En plein XXIe siècle, des millions d’Africains naissent et disparaissent dans l’indifférence totale de leurs dirigeants, emportés par… la faim, la soif et la maladie. Pourtant, leurs pays sont riches, et très riches dans les airs, sous terre comme dans les eaux. Une bonne partie de leurs richesses est détournée par une poignée de personnes qui les transfèrent illégalement dans des pays qui ont déjà bouclé leur cycle de développement."



If we want to go forward and see an Africa of our dreams (although for many that dream died long ago), we have to continue these conversations. We cannot afford to slack, we have to continue until many understand that no matter how dire the conditions, it still comes down to us to fix things. We need to own this continent, not just by word of mouth. It is important that we see ourselves as the only solutions in order for us to be able to throw all we have got at it. You do not have to be politician or a public officer, you just have to be an African with passion and goodwill towards the development of this continent. So long as we have alternatives, we will not see the need for the sacrifices we have to make to get Africa from the doldrums. Until you see yourself as part of the solution, you will always judge Africa from the outside, indifferent and uninterested.
 I have a post that I got from Facebook that has something that can help with our understanding of the situation. It is not new but we cannot talk too much about this.

Here is an excerpt from the foreword of my book  (Cheickna Bounajim Cissé) "FCFA - Hidden Face of African Finance": "Africa has waited too much. It has also heard too much. To want to stretch the bowl, without discontinuity and for all or nothing you will end up seeing derogatory behavior and hearing hurtful words. Now it's enough. The moment of responsibility has come for Africans and this responsibility requires from each of us two things recommended by Abbé Pierre: «wanting to know and daring to say ".
No scapegoat! After six decades of independence, Africans cannot continue to ask for foreign handouts for every challenge. We must therefore stop the victim's speech, assume our responsibilities and have a lucid look at this own situation.
No point of fatality! We cannot be in detention and claim the privileges of freedom. Is it not normal for a prisoner to feel uncomfortable? The famous German novelist Goethe said: "Nobody is more in slavery than one who wrongly believes that he is free. "
The enemy of the Africans is not France, nor Europe, nor another country, still less mysterious beings who would populate another world. Their enemy is not abstract, he has a name: the African. The African who hunts and chases the African in Africa. The African who refuses to trade with Africans in Africa. The enemy is also the addiction of African countries to foreign aid ... Yes, it is the Africans who have turned their backs on the development of their continent. And they can only blame themselves. In the twenty-first century, millions of Africans are born and disappear in the total indifference of their leaders, driven by ... hunger, thirst and disease. Yet their countries are rich, and very rich in the air, underground and in the water. Much of their wealth is diverted by a handful of people who illegally transfer them to countries that have already completed their development cycle. "

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